Projets
Les préparatifs et la recherche et développement du télescope Einstein se font en partie par le biais de projets aux Pays-Bas, en Belgique et en Allemagne.
ETpathfinder : Laboratoire de R et D pour les détecteurs d’ondes gravitationnelles
ETpathfinder sera un terrain d’essai pour la technologie des détecteurs d’ondes gravitationnelles à Maastricht. Il y aura un interféromètre laser complet, qui permettra même de tester différents montages et d’étudier l’interaction entre les composants. De cette manière, ETpathfinder contribuera au développement de nouvelles technologies.
E-TEST : études du sol et prototype d’amortisseur de vibrations sur un grand miroir en silicium
Le projet E-TEST se compose de deux parties principales : des études de sol et le développement d’un prototype de miroir en silicium avec des suspensions innovantes à Liège. Grâce à l’étude des sols, les chercheurs seront en mesure de mieux cartographier le sous-sol de l’Eurorégio Meuse-Rhin afin de déterminer où le télescope Einstein souterrain pourra être situé. L’amortissement des vibrations à basse fréquence de grands miroirs en silicium refroidi en profondeur est nécessaire pour que le futur télescope Einstein atteigne la sensibilité souhaitée.
ET2SMEs : pour une plus grande implication des PME
Le télescope Einstein et des installations telles qu’ETpathfinder et E-TEST offrent des occasions de développement aux entreprises. Comment les PME de l’Eurorégion Meuse-Rhin peuvent-elles en profiter au maximum ? Le projet ET2SMEs identifie les opportunités et peut contribuer au financement initial nécessaire par le biais de bons d’achat.
ET Technologies
Le projet ET Technologies couvre différents aspects. Dans le cadre de ce projet, les chercheurs et les entreprises travaillent sur des technologies spécifiques pour le télescope Einstein, la recherche sur le sol et l’essaimage de la technologie vers d’autres secteurs. Le projet se concentre sur les Pays-Bas et complète d’autres recherches et travaux dans le cadre de ETpathfinder, E-TEST et ET2SMEs. L’un des sous-projets porte sur la durabilité de la construction et de l’exploitation du télescope Einstein.
Les ondes gravitationnelles : Les nouveaux messagers cosmiques
Ce projet contribue à l’amélioration de l’observatoire des ondes gravitationnelles Virgo existant à Pise. En même temps, certaines parties de ce projet servent également de R et D pour le télescope Einstein. Il s’agit notamment de l’élaboration et des tests d’instruments et de logiciels permettant de compenser le bruit newtonien, de la réalisation d’un miroir d’un diamètre de 60 cm et du développement d’un système de compression de photons selon la fréquence. Tous ces développements permettront de capter des signaux d’ondes gravitationnelles de plus en plus nombreux et de meilleure qualité.
Les ondes gravitationnelles : une nouvelle voie vers la physique fondamentale, l’astrophysique et la cosmologie
Comment obtenir des techniques de contrôle meilleures et plus intelligentes ? Et que pouvons-nous apprendre sur le sous-sol de l’Eurorégio Meuse-Rhin ? Dans le cadre de ces projets, un certain nombre de doctorants et de chercheurs postdoctoraux y travaillent. Outre les innovations pour le télescope Einstein, ce projet se concentre également en partie sur l’analyse et l’interprétation des données des détecteurs d’ondes gravitationnelles existants.
Consortium néerlandais Black Hole
Il s’agit d’un vaste projet interdisciplinaire aux Pays-Bas qui contribue de diverses manières à la recherche sur les trous noirs. Par exemple, une partie du projet concerne la recherche avec le télescope Event Horizon (EHT), et l’amélioration du détecteur d’ondes gravitationnelles existant Virgo. Certaines parties du projet concernent le télescope Einstein et contribuent à la recherche sur les sols, à l’innovation des miroirs et à la sensibilisation.
Télescope à ondes gravitationnelles de troisième génération
Dans ce projet, 14 universités allemandes unissent leurs forces pour travailler sur la technologie des détecteurs d’ondes gravitationnelles de troisième génération, dont le télescope Einstein. Le projet porte, entre autres, sur la mesure des perturbations sismiques et sur le développement de fibres cristallines pour supporter les grands miroirs. Le financement fait partie d’un programme plus large soutenant des expériences à grande échelle en physique des astroparticules en Allemagne.
Explorer l’univers noir avec les ondes gravitationnelles : de l’optique quantique à la gravitation quantique
Quatre universités flamandes combinent leur expertise dans ce projet, et constituent le Consortium flamand sur les ondes gravitationnelles. Leur expertise se conjugue dans le domaine de la théorie, de l’astrophysique, de l’analyse des données et de l’instrumentation. Cela concerne les détecteurs existants ainsi que les futurs observatoires des ondes gravitationnelles, notamment le télescope Einstein. La recherche se concentre sur trois thèmes : les tests de précision de la théorie de la relativité générale, la cosmologie de l’univers primitif et la synthèse et la population des étoiles. Les activités de R et D de ce projet contribuent aux miroirs et aux revêtements, à l’électronique cryogénique et à la conception et au contrôle optiques.
SILENT : Isolation sismique du télescope Einstein
La mesure des ondes gravitationnelles reste un défi, car l’activité sismique de la terre elle-même peut interférer avec le signal. Dans le cadre du projet SILENT (Seismic IsoLation of EinsteiN Telescope), les chercheurs travaillent sur une plateforme incroyablement stable qui « flotte dans l’espace » et sur des capteurs spéciaux qui peuvent aider à distinguer le signal des ondes gravitationnelles du bruit. Pour y parvenir, trois innovations importantes seront combinées : de nouveaux capteurs inertiels optiques, des systèmes de contrôle spéciaux efficaces et la mesure directe du bruit newtonien.
SUNRISE : élaboration d’actionneurs supraconducteurs pour les capteurs de vibrations et la suspension de miroirs
Le projet SUNRISE développe un actionneur cryogénique très précis en niobium. Ce composant a également besoin du télescope Einstein pour atteindre la sensibilité souhaitée. Les chercheurs optimisent la géométrie et déterminent la meilleure façon de fabriquer cet actionneur.
Virgo : la physique des ondes gravitationnelles
Dans le cadre de ce projet, 3 universités francophones de Belgique travaillent sur l’analyse des données, l’informatique et l’instrumentation des détecteurs d’ondes gravitationnelles. Cela concerne les détecteurs existants tels que Virgo, mais aussi le télescope Einstein. Lors des analyses, de l’expansion de la grille de calcul et du développement de caméras à phase, les chercheurs tiennent déjà compte de l’applicabilité au télescope Einstein.
La gravité : un nouveau voyage de découverte
C’est l’une des impulsions de départ de l’agenda scientifique national néerlandais (NWA) entre 2018 et 2021. Le projet se concentre sur toutes sortes de choses différentes qui ont un rapport avec la gravité, et le télescope Einstein en fait partie. Le projet a déjà contribué à la création d’un groupe de travail pour le télescope Einstein aux Pays-Bas, à des études préparatoires du sol et à des caméras de phase pour les futurs détecteurs d’ondes gravitationnelles.
Projets achevés
Forage et mesures sismiques à Terziet
A Terziet, un capteur sismique a été installé après avoir foré à une profondeur de 250 mètres. Les premières mesures à cette profondeur en 2019 ont montré que le sol limbourgeois semble assez calme pour le télescope Einstein.
- Lisez le rapport sur les résultats de cette recherche sur le site web de Nikhef.
- Visualisez immédiatement le rapport avec les résultats : Seismic characterization of the Euregion Meuse-Rhine in view of Einstein Telescope’ (pdf)
Etude pilote du coût du génie civil pour le télescope Einstein
Première étude sur les coûts et la durée des travaux de forage et d’excavation pour le télescope Einstein. Les résultats ont été inclus dans un livre des coûts, qui faisait partie de la demande d’inclusion dans la feuille de route européenne pour les grandes infrastructures de recherche (ESFRI-Roadmap). La demande ESFRI a maintenant été approuvée.
Étude d’impact socio-économique
En 2018, la firme Technopolis Group a étudié l’impact attendu du télescope Einstein dans la région Eindhoven-Louvain-Aix-la-Chapelle. L’étude montre que l’accueil du télescope Einstein est susceptible d’avoir un impact positif tant sur la position scientifique que sur l’économie. Selon cette étude, investir dans le centre de R et D ETpathfinder sera certainement bénéfique, même si le télescope Einstein ne vient pas dans cette région.
Étude d’impact socio-économique Région wallonne
En 2019, le CIDE-SOCRAN et HEC Liège ont examiné l’impact attendu du télescope Einstein sur la Région wallonne. L’étude décrit également les conditions permettant de tirer le meilleur parti des opportunités économiques.