Questions fréquemment posées
Sur ce site, vous découvrirez ce qu’est le Télescope Einstein et quelles sont les opportunités offertes par cet observatoire souterrain pour l’Eurorégion Meuse-Rhin, pour la Belgique, les Pays-Bas et l’Allemagne et, plus largement, pour la science. Nous avons mis en évidence les réponses aux questions les plus fréquemment posées, que vous trouverez ci-dessous.
Quoi, comment et pourquoi ?
Le projet définitif doit encore être arrêté par l’organisation européenne. Le cahier des charges du Project Office Einstein Telescope dans cette Eurorégion prévoit un tunnel de forme triangulaire avec des bras de (3 fois) 10 kilomètres de long. Il s’agit d’un observatoire souterrain qui sera situé à une profondeur de 250 à 300 mètres. Il y aura des salles/chambres souterraines aux trois sommets. Des faisceaux laser traverseront les bras de 10 kilomètres (les tubes du tunnel). Un faisceau laser est divisé en deux faisceaux qui sont réfléchis par des miroirs situés aux extrémités des bras dans les chambres souterraines. À partir des trois sommets, un ascenseur atteindra le niveau du sol. L’entretien sera effectué à l’intérieur du tunnel par ces puits.
Le Télescope Einstein fournira bientôt aux scientifiques un détecteur souterrain (observatoire) où les ondes gravitationnelles pourront être étudiées. On s’attend à ce qu’il soit alors possible de “remonter” jusqu’à peu de temps après le Big Bang. Ce dispositif de mesure dix fois plus précis que ses prédécesseurs fournira de nombreuses informations nouvelles sur l’origine de notre univers.
Dix fois plus précis, cela signifie que l’on peut mesurer mille fois plus d’ondes gravitationnelles. Alors qu’il ne mesure qu’une fois par semaine, le Télescope Einstein pourra mesurer une onde gravitationnelle une centaine de fois par jour. Il est impossible de dire à l’avance quelles seront les informations exactes qui en résulteront et où elles pourraient mener. Mais les scientifiques du monde entier sont convaincus qu’elles seront nombreuses.
Lorsque les pays européens, réunis au sein de l’ESFRI (European Strategy Forum on Research Infrastructures), conviennent qu’une installation de recherche est d’une grande importance pour la science, le projet de cette installation est inscrit sur la feuille de route ESFRI. Il s’agit d’une liste de priorités européennes dans laquelle la communauté scientifique indique les projets les plus importants. En tant que tels, ce sont également les projets pour lesquels l’argent de la science serait dépensé de manière responsable. En 2021, les scientifiques et les ministères européens ont décidé que ce projet figurerait sur la feuille de route européenne et devrait être réalisé dans les dix ans.
Il est impossible de le dire pour l’instant. Nous sommes optimistes, mais la réalité est que nous en sommes encore à la phase de faisabilité. Les scientifiques et les ministères européens ont décidé en 2021 que ce projet serait inscrit sur la feuille de route européenne (ESFRI) et devrait être réalisé dans les dix ans. Ces scientifiques – réunis au sein de l’Organisation du télescope Einstein (ETO) – et ces ministères – réunis au sein du BGR – élaborent actuellement le projet et le calendrier de réalisation et de sélection du site. Le choix du site devrait intervenir en 2026. L’Eurorégion Meuse-Rhin, mais aussi l’île italienne de Sardaigne, souhaitent construire le télescope. Entre-temps, notre Eurorégion travaille déjà d’arrache-pied à l’élaboration d’un dossier de candidature afin de démontrer sa faisabilité technique, organisationnelle et financière.
Le sol de cette région semble adapté à la construction du Télescope Einstein. Pour les mesures d’ondes gravitationnelles, il est important qu’un minimum de bruit pénètre dans le sol. Le bruit est causé, par exemple, par l’industrie lourde, les chemins de fer ou l’exploitation minière. La couche supérieure tendre du sol amortit le bruit présent, et les couches de roche dure situées en dessous semblent convenir à la construction du tunnel. Il est également important que l’Eurorégion environnante, plus vaste, dispose de solides instituts de recherche et d’entreprises de haute technologie qui rendent possibles la science et la réalisation du télescope Einstein. Prenons le triangle technologique supérieur Louvain-Eindhoven-Aix-la-Chapelle, avec Liège et Maastricht à l’intérieur. Il s’agit également d’une zone dotée de bonnes connexions d’infrastructure et d’un climat international attrayant pour la vie et les affaires.
Notre eurorégion se trouve donc dans une position de départ favorable. Les premières études de faisabilité géologique et économique se sont révélées positives. Des instituts et des entreprises coopèrent déjà pleinement dans le cadre d’un programme transfrontalier de recherche et de développement. Le bureau de projet collabore aux études et aux préparatifs nécessaires à l’élaboration d’un cahier des charges.
Le projet en est encore à la phase de faisabilité pour les prochaines années. Cette phase devrait permettre de déterminer si le Télescope Einstein peut effectivement être construit dans l’Eurorégion Meuse-Rhin. De nombreuses recherches sont encore en cours dans la phase de faisabilité. Pensez à l’étude géologique du sol pour trouver l’emplacement idéal des trois sommets à l’intérieur de la zone de recherche. Parallèlement, tous les aspects liés à la construction d’un observatoire souterrain sont examinés. Cela va bien au-delà des questions de construction. En effet, une telle phase de construction implique bien plus. Où irons-nous avec le sol foré ? À quoi ressemblera la logistique ? Quelles sont les conséquences pour la région environnante ? Le Télescope Einstein peut-il être construit de manière suffisamment durable ? Les engagements financiers sont-ils suffisants ? Autant de questions auxquelles nous cherchons actuellement des réponses.
Le Télescope Einstein étant un projet international, les Pays-Bas, la Belgique et l’Allemagne travaillent ensemble. Par exemple, des études sont en cours sur les différences entre les lois et réglementations en matière d’urbanisme et leur importance pour le projet du télescope Einstein. Un mégaprojet comme le Télescope Einstein coûte beaucoup d’argent pour rendre la candidature possible. Les préparatifs et la construction sont estimés à environ 2 milliards d’euros. Les pays coopérants doivent s’engager à apporter une contribution pour atteindre ce montant. Actuellement, le gouvernement néerlandais a affecté environ 1 milliard d’euros à la préparation et à la construction par l’intermédiaire du Fonds national de croissance. La Rhénanie-du-Nord-Westphalie s’est également engagée à soutenir la construction. Le 13 décembre 2022 à Bonn, la Belgique, l’Allemagne et les Pays-Bas ont décidé de collaborer au sein d’un groupe de travail sur le dossier de candidature et la formation d’un consortium d’accueil pour permettre la candidature.
En résumé, il y a un certain nombre de sujets qui seront explorés plus en profondeur par la recherche dans la période à venir. Les réponses et les résultats seront intégrés dans le dossier de candidature, qui présentera les trois pays comme candidats à la construction du Télescope Einstein.
Actuellement, neuf pays européens ont soutenu l’initiative du télescope Einstein. Il s’agit de la Belgique, des Pays-Bas, de l’Italie, de l’Espagne, du Royaume-Uni, de la Pologne, de l’Autriche et de la France. L’Allemagne a actuellement un rôle d’observateur, mais devrait se joindre à eux dans un avenir proche.
Ces pays, réunis au sein du “Conseil des représentants”, décideront du lieu d’implantation au niveau gouvernemental vers 2026.
La position de départ de notre Eurorégion pour y implanter le télescope Einstein est excellente. Les premières études de sol semblent favorables. De plus, le paysage paisible offre les garanties nécessaires à de bonnes mesures scientifiques. Enfin, l’Eurorégion environnante, plus vaste, compte des instituts de recherche et des entreprises de haute technologie de premier plan qui rendent possibles la science et la réalisation du télescope Einstein. Il s’agit également d’une région dotée de bonnes infrastructures et d’un climat de vie et d’affaires international attrayant.
Et qu’en est-il de la zone frontalière elle-même ? La Belgique, les Pays-Bas et l’Allemagne, et en particulier cette Eurorégion où l’on espère que l’observatoire souterrain sera construit, joueront un rôle de premier plan dans le monde dans le domaine de la science. L’infrastructure de la connaissance dans l’Eurorégion Meuse-Rhin est déjà en bon état avec la zone technologique de pointe entre Louvain, Aix-la-Chapelle, Eindhoven, Maastricht et aussi avec celles de la région de Liège, mais elle sera beaucoup plus forte. Dans un monde qui évolue rapidement et où l’application pratique des connaissances joue un rôle de plus en plus décisif, c’est important. Avec le télescope Einstein, il y aura également un aimant pour garder et attirer les meilleurs talents dans le domaine des sciences naturelles et de l’ingénierie dans notre Eurorégion. Le télescope Einstein génère également une multitude d’activités économiques et d’emplois pour l’Eurorégion. Et pas seulement pour la science elle-même. Il fournit également des emplois à des personnes ayant reçu une formation pratique dans les environs et donne un élan supplémentaire aux équipements régionaux et locaux tels que le commerce de détail.
En outre, les activités scientifiques et économiques ne se dérouleront pas sous terre ou dans le paysage, mais dans les instituts de recherche et les entreprises de l’Eurorégion, où les préparatifs sont déjà en cours. Des études montrent, par exemple, que chaque euro investi dans le télescope Einstein générera une valeur ajoutée économique multipliée par trois. La région en bénéficiera également sur le plan social. En outre, les recherches montrent que l’arrivée du télescope Einstein créera environ 500 emplois directs et 1150 emplois indirects à tous les niveaux de formation. Le télescope Einstein offre donc des opportunités aux générations futures. C’est un moteur pour une Eurorégion saine et pour la prospérité, qui à son tour peut contribuer à (plus de) bien-être.
L’Eurorégion Meuse-Rhin n’est pas la seule à vouloir construire le télescope Einstein. La Sardaigne, en Italie, a également posé sa candidature et une étude de faisabilité est en cours. La Saxe, en Allemagne, devrait également être un troisième candidat à la construction du télescope Einstein. Le choix final sera fait au niveau gouvernemental par les pays européens qui ont adhéré au projet du télescope Einstein. L’organisme qui procédera à la sélection du site et la procédure à suivre doivent encore être définis. Ce qui est sûr, c’est qu’il sera composé de délégués des pays qui ont exprimé leur soutien au projet. Pour l’instant, il s’agit des Pays-Bas, de la Belgique, de l’Italie, de l’Autriche, de la France, de la Pologne, de l’Espagne et du Royaume-Uni. L’Allemagne occupe actuellement le poste d’observateur.
Outre les avantages que le Télescope Einstein apportera à la science, il y a d’autres avantages à mentionner. Le développement du télescope Einstein permettra de mettre au point de nouvelles techniques qui nous seront également utiles dans la vie de tous les jours. Des innovations qui, à terme, conduiront à des avancées dont tout le monde bénéficiera dans la vie de tous les jours. Les infrastructures de recherche précédentes, telles que le CERN, ont fait des découvertes révolutionnaires qui ont également changé notre vie quotidienne. Pensons à l’internet, au GPS ou aux scanners médicaux et aux équipements de radiothérapie. L’expérience montre que ces avantages plus dérivés sont souvent tout aussi importants que les avantages que le projet apporte à la science.
La candidature est une responsabilité première des pays participants. Dans notre cas, il s’agit de la Belgique, des Pays-Bas et de l’Allemagne. Les trois pays sont en pourparlers pour organiser le cahier des charges commun et le consortium d’accueil de la candidature.
Au niveau européen, les ministères se mettent d’accord sur l’organisation et le financement. Les pays candidats devront présenter une proposition attrayante aux autres pays, y compris sur le plan financier. Après tout, les pays candidats et la région d’accueil sont aussi les premiers à bénéficier des infrastructures, scientifiques et économiques. La construction du télescope Einstein est budgétée à 2 milliards d’euros. Le gouvernement néerlandais, par l’intermédiaire du Fonds national de croissance, a affecté environ 1 milliard d’euros aux préparatifs et à la construction en 2022. Le Land allemand de Rhénanie-du-Nord-Westphalie a indiqué qu’il était prêt à participer au financement de la construction si le gouvernement allemand de Berlin dit également “oui” au projet. La Belgique n’a pas encore pris de décision à ce sujet.
L’exploitation du Télescope Einstein durera 50 ans. La répartition des coûts d’exploitation, qui s’élèvent à 40 millions d’euros par an, et les contributions que l’on peut attendre des autres pays participants ne sont pas encore claires.
La planification actuelle prévoit que la construction commencera au plus tôt en 2028. S’il apparaît clairement que le télescope Einstein sera construit dans cette région, trois ans seront alors prévus pour les préparatifs de la construction et les procédures de planification et d’autorisation. Pour la construction proprement dite, sept ans sont prévus : entre 2028 et 2035.
Un grand projet de construction comme le télescope Einstein ne sera pas sans inconvénients. Il ne faut pas s’y tromper, c’est impossible avec de tels projets. Nous sommes conscients que nous sommes des “invités” dans une région magnifique et riche en nature. Cela signifie également que nous en tiendrons compte autant que possible lors de l’élaboration de nos plans. En outre, il est évident que nous devrons ultérieurement respecter les règles, les règlements et les lois, comme c’est le cas pour tout grand projet de construction.
Une fois que l’emplacement exact dans cette Eurorégion sera connu, nous pourrons élaborer des plans de construction plus concrets. L’une des questions centrales est de savoir comment minimiser les inconvénients pour les habitants de la région. Par exemple, une étude logistique est en cours sur l’utilisation de la gare de triage de Montzen (Wallonie). Le transport par rail permettrait de réduire considérablement le nombre de mouvements de camions.
Oui. Nous considérons que c’est une garantie pour peser correctement tous les intérêts dans un projet de cette envergure afin d’aboutir aux meilleurs choix. Pour ce faire, nous examinons avant tout la faisabilité par rapport aux plans d’aménagement du territoire et aux réglementations dans lesquelles de nombreuses questions environnementales sont définies. Lors de la réalisation des études de faisabilité, nous sommes également en contact direct avec les municipalités et les habitants du voisinage direct afin de nous assurer qu’ils sont informés. L’évaluation de l’impact sur l’environnement est également préparée pendant la phase de faisabilité.
La durabilité est une question importante. Une étude exploratoire a été menée sur la façon dont la durabilité – au sens le plus large du terme – peut jouer un rôle dans les préparatifs, la construction, la période d’exploitation et même dès le démantèlement du télescope Einstein. Le thème de la durabilité devient donc un élément important de l’étude de faisabilité. C’est l’un des sujets qui sera naturellement pris en compte dans l’évaluation de l’impact sur l’environnement.
Le Télescope d’Einstein est un instrument de mesure très sensible. Pour que le Télescope Einstein fonctionne correctement, il est important que l’environnement soit exempt de bruit. Les premières mesures du sous-sol effectuées en 2019 ont montré que la couche arable atténue le bruit et que le niveau de bruit dans la surface dure est donc suffisamment bas. Cela confirme que l’Eurorégion Meuse-Rhin est un site candidat prometteur. Les mesures ont également montré qu’il y a peu de marge pour de nouvelles sources de vibrations. Des études antérieures ont montré que les éoliennes sont une source importante de bruit (impact sismique). Le Nikhef, partenaire scientifique du bureau de projet EMR du télescope Einstein, a donc demandé à la province néerlandaise du Limbourg de garantir qu’aucune nouvelle activité susceptible d’engendrer de nouvelles sources de vibrations ne sera entreprise dans la zone de recherche du télescope Einstein et dans une zone de 10 kilomètres autour de celui-ci.
À la demande du Nikhef, la province (néerlandaise) du Limbourg a fixé des règles pour les éoliennes et les excavations. Les éoliennes dans et autour de la zone de recherche du télescope Einstein sont exclues ; les excavations ne sont possibles que s’il est démontré qu’elles ne perturbent pas le télescope Einstein.
La partie flamande a reçu une lettre confirmant l’exclusion de ces développements et a indiqué sa vigilance pour s’assurer que de tels développements ne se produisent pas en Flandre et a annoncé une action formelle contre les initiatives en cours. Du côté wallon, l’importance a également été reconnue et le gouvernement wallon examinera la compatibilité technique du télescope Einstein et des éoliennes. S’il s’avère qu’elles ne sont pas compatibles, les nouveaux projets d’énergie éolienne seront exclus jusqu’au choix de l’emplacement du télescope Einstein. C’est pourquoi, en avril 2023, le Conseil d’État belge a annulé certains permis pour des projets d’éoliennes dans la partie wallonne de la zone de recherche et de protection. Aucune confirmation n’a (encore) été reçue de la part de NRW pour sa part dans la protection de la zone tampon.
Dans les années à venir, la géologie complexe combinée à d’autres facteurs pertinents dans l’Eurorégion Meuse-Rhin sera davantage cartographiée afin de déterminer l’emplacement optimal du télescope Einstein dans cette Eurorégion. Ces informations devraient permettre de mieux simuler les effets des éoliennes. L’objectif est de mieux comprendre comment des mesures d’atténuation (de protection) peuvent être déployées pour supprimer le bruit et assurer le bon fonctionnement du télescope Einstein. Ces études produiront des résultats à partir de 2024 au plus tôt.
Campagne de forage 2024
Ces 11 forages exploratoires auront lieu entre mars et octobre 2024 et font partie de l’étude de faisabilité. Au cours des deux prochaines années, cette étude permettra de déterminer si le télescope Einstein peut être construit dans la région frontalière de la Belgique, des Pays-Bas et de l’Allemagne.
Les forages d’essai serviront à établir un profil géologique du sous-sol. Ils fourniront des informations sur la composition du sous-sol et sa stabilité, entre autres.
Une liste actualisée des sites de forage exploratoire est disponible ici.
Une foreuse extrait des échantillons de roche du sol jusqu’à une profondeur de 250 mètres en moyenne. La méthode de forage est similaire à celle qui consiste à retirer le cœur d’une pomme à l’aide d’un vide-pomme.
Les échantillons (carottes) ont une longueur d’environ 100 centimètres et un diamètre de 10 à 15 centimètres. Ces tiges sont enregistrées, puis analysées et stockées ailleurs.
En principe, très peu. Nous faisons tout notre possible pour nous en assurer. C’était l’un des critères de sélection de l’entreprise de forage.
Nous forons du lundi au samedi, de 7h30 à 18h environ. Le trafic de transit ne sera pas affecté.
Les sites de forage sont temporaires et leur taille est comparable à celle d’un chantier de construction d’une maison. Tous les sites sont situés à la campagne. Vous trouverez une liste actualisée des lieux sur notre site web https://www.einsteintelescope-emr.eu/fr/projets/etude-geologique/ .
Le forage des premiers mètres peut provoquer un certain bruit les premiers jours. Une fois que la foreuse sera plus profondément enfoncée dans le sol, ce ne sera plus le cas. Des mesures de circulation ne seront pas nécessaires, ou tout au plus pendant une courte période, lors de l’acheminement et du ramassage de l’appareil de forage et d’autres équipements.
En comptant l’installation et le démontage du site temporaire, une opération de forage dure en moyenne sept semaines. Le forage proprement dit dure environ cinq semaines.
Les rejets d’azote seront limités autant que possible. Nous forerons à la fois à l’électricité et à l’aide d’une foreuse à moteur diesel.
Dans la mesure du possible, nous forerons à l’électricité. Cette méthode est généralement plus rapide, de sorte que l’ensemble du processus de forage prend moins de temps. Le générateur de la foreuse électrique est alimenté par un groupe électrogène qui utilise du diesel comme carburant. Pour réduire les émissions, nous utilisons la meilleure technologie disponible sous la forme d’un générateur économique et respectueux de l’environnement.
Nous travaillons également avec une installation de forage sur un camion. Dans ce cas, la machine de forage est alimentée par le moteur diesel du camion. L’azote libéré est réduit autant que possible à l’aide d’un filtre NoNoX.
Des consultations ont été menées avec les propriétaires privés, les utilisateurs des terres, les municipalités concernées et d’autres autorités au sujet des autorisations, des permis ou des exemptions nécessaires. Cela varie en fonction du pays et de l’endroit. Il va de soi que nous ne pouvons pas commencer à forer tant que ces dispositions n’ont pas été prises.
Non, en plus des forages, des mesures sismiques et de résistivité électrique sont également prévues. Les mesures sismiques utilisent des ondes sonores qui cartographient les couches dures du sol. Cela ressemble à une échographie dans un hôpital.
Les mesures de résistivité utilisent un courant faible pour déterminer la résistance électrique des différentes couches du sol. Cela permet de savoir à quels types de roches on peut s’attendre.
Les deux méthodes permettent de mieux cartographier la structure du sous-sol.
Alors que les mesures de forage et de sondage fournissent une image précise du sous-sol sur le site de forage, les mesures sismiques et de résistivité complètent cette image dans la zone des sites de forage.
D’autres forages suivront à une date ultérieure, qui se concentreront alors plus spécifiquement sur les emplacements possibles des trois sites d’angle. On ne sait pas encore combien de forages auront lieu et à quels endroits.
Lorsque le travail le permet, cela est possible à un certain nombre de moments sous la supervision de nos responsables de site. Nous publierons ces dates, heures et lieux ici. Ces horaires peuvent changer à la dernière minute, il convient donc de consulter le site web peu de temps à l’avance.
Quelques idées fausses sur le Télescope Einstein :
Pour l’instant, nous sommes dans la phase de faisabilité, qui devrait définitivement démontrer et étayer le fait que cette région est prête dans tous les domaines pour la construction du télescope Einstein. En outre, avec la Sardaigne, il y a un deuxième candidat pour la construction du télescope Einstein. Et peut-être qu’un troisième candidat suivra avec la Saxe en Allemagne. Le choix du lieu de construction du télescope Einstein devrait intervenir dans les prochaines années. La construction proprement dite commencera au plus tôt en 2028.
La réponse à cette question est sans équivoque : non. L’observatoire souterrain a besoin d’un sol stable et exempt de bruit. Ce site n’aurait jamais été envisagé si cette région frontalière présentait un risque accru de tremblements de terre et donc de dommages dus aux tremblements de terre. La construction et l’utilisation ultérieure du télescope à une profondeur d’environ 250 mètres dans le sol n’augmentent pas non plus le risque de tremblement de terre. Comparons-le à une pierre dure dans laquelle on perce un trou d’un côté à l’autre. Ce trou est très petit par rapport à l’ensemble de la pierre. Cela ne rend pas la pierre plus molle ou plus instable. C’est également ainsi qu’il faut considérer la construction du télescope d’Einstein par rapport à l’ensemble de la roche. Une autre comparaison est celle d’un tunnel automobile traversant une haute montagne, par exemple le tunnel du Gothard en Suisse : le tunnel ne rend pas la montagne instable.
Une comparaison avec les tremblements de terre à Groningue dus à l’extraction du gaz est également hors de question ici. À Groningue, le gaz est sous pression dans une couche poreuse située profondément sous la surface. Cette couche doit sa solidité à la présence de ce gaz. Lorsque l’on commence à extraire ce gaz, cette couche poreuse devient plus instable, ce qui peut entraîner des affaissements et des tremblements de terre. Le sol peut donc devenir plus instable, comme on l’a malheureusement constaté à Groningue.
Il n’y a pas non plus de comparaison possible entre le télescope Einstein et l’exploitation minière dans le sud du Limbourg. Lors de l’exploitation minière, des couches entières ont été extraites du sol, relativement près de la surface. C’est comparable à l’extraction du gaz à Groningue : si le sol de Groningue est devenu faible ou instable en raison de l’extraction de couches entières de gaz, il en a été de même dans la région du Limbourg méridional en raison de l’extraction de couches de charbon.
Sur ce point également, nous pouvons être clairs : non. Le lien entre le télescope Einstein et l’énergie nucléaire n’a jamais été discuté, ni pendant la construction, ni pendant l’exploitation, ni pendant la période qui suivra le démantèlement, 50 ans plus tard.
Nous avons indiqué qu’une fois le télescope Einstein construit, peu de choses de l’observatoire souterrain seront visibles dans les environs immédiats. Si la plupart des personnes qui travailleront bientôt pour le télescope le feront dans l’Eurorégion, elles ne le feront pas à l’intérieur et autour de l’observatoire lui-même. Par exemple, un centre de recherche sera plus probablement installé dans l’une des grandes villes environnantes. Le logement sera souvent axé sur ces villes. En outre, l’aménagement du territoire et l’offre de logements diffèrent également dans la région frontalière entre les trois pays. Le marché du logement sera évidemment surveillé à l’horizon 2035, et il existe encore une grande marge de manœuvre pour gérer cette situation.